JOANNE LIM

Née en Corée du Sud, Joanne Lim apprend depuis son enfance, la peinture extrême-orientale et la calligraphie de son grand-père, qui est directeur d’un institut de calligraphie.

Après avoir obtenu son diplôme de l’Université des Beaux-arts en Corée du Sud, elle s’installe à Paris pendant 7 ans, où elle obtient sa maîtrise et son master en arts plastiques de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Lors de son séjour dans la ville lumière, Joanne réalise 13 expositions personnelles d’art, où elle franchit la frontière entre la peinture occidentale et la peinture orientale à travers son œuvre.

Elle a enseigné la peinture coréenne et la calligraphie dans un centre culturel et des écoles en France. Elle a donné également des conférences au Musée national des arts Asiatiques-Guimet et à l’École des Beaux-arts de Versailles occasionnellement.

Durant cette période, elle réalisait ses œuvres d’arts plastiques pour trouver la réponse à la question suivante :

« Comment peut-on réaliser les œuvres orientales avec mes années de apprentissages entre deux frontières de l’art, soit la calligraphie orientale et la peinture occidentale ? »

Cette question lui a ouvert la voie pour exprimer sa performance comme un rythme de traits qui rend ses tableaux plats en trois dimensions.

Nathalie REYMOND, critique d’art et professeur d’arts formatifs à l’Université Ⅰ, qui a vu son travail et sa performance, a répondu comme ceci en tant qu’appréciatrice.

Joanne LIM, dans ses œuvres, place un trait d’union, qu’elle nomme en trait du cœur, entre l’Orient et l’Occident (graffiti-calligraphie), le passé et le présent (anciens signes relevés sur les murs des églises – peinture acrylique), la figure et le geste (des mains, des croix, des végétaux – des taches), les autres et elle-même. Il s’agit, selon elle, d’écrire la peinture.
Selon moi, elle peint avec finesse, élégance et émotion, de multiples déclarations d’amour à la peinture-un trait du cœur encore-pour les offrir à
nos regardes sur forme de tableaux, Ainsi, face à nous de déploie l’évidence de son attachement aux matières absorbantes, aux jus fluides, aux couleurs sourdes, aux lignes dynamiques, aux entrelacs énigmatiques des écritures qu’elle juxtapose, aux belles traces du pinceau. Nous sommes intriqués et séduits, spectateurs captivés d’un rituel secret qui, d’emprunts en échos, de superpositions en croisements, nous entraîne sur chemins obscurs de l’imagination plastique. L’art, tout doucement, s’épanouit.

« Nathalie REYMOND, professeur des Université en Art et Sciences de L’Art »

Après son retour en Corée du Sud, elle fonde l’Académie d’arts plastiques du Musée de l’Île-de-France en 2011, qui crée des programmes artistiques et qui ouvre de nouvelles idées et de la créativité aux enfants.

Elle a enseigné les arts plastiques dans des écoles primaires et à l’Académie d’art du Musée national de Corée pendant 6 ans, et a donné des
conférences pour les enseignants de l’école primaire et secondaire et des entreprises. Enfin, Joanne a également publié plusieurs ouvrages
d’enseignement des arts plastiques et de l’histoire de l’art destinée aux enfants et adolescents.

Après avoir immigré au Canada, elle garde toujours son inspiration artistique, éducative et curative pour travailler en tant qu’art-thérapeute et
récréologue dans un centre d’hébergement pour femmes et enfants victimes de violence conjugale, ainsi que pour les personnes âgées vivant en résidences privées et en CHSLD. Convaincue que l’art est un pont qui éveille différents esprits et relie différentes cultures.
Aujourd’hui, elle travaille sur une œuvre qui dévoile les émotions et les perspectives qu’elle a ressenties dans trois cultures différentes en les
comparant à « soi » en plus d’enseigner l’art coréen traditionnel et de planifier divers événements culturels coréens au Centre d’ACIM.